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Depuis plus de mille ans, la tour de Peyrebrune trône sur son puech granitique surveillant de sa position stratégique, la Vallée de l’Alrance. Remontant vraisemblablement à l’époque carolingienne (IX ème), Peyrebrune semble avoir été le siège d’une vicomté, pouvoir administratif local.

On trouve les premières traces de la famille de Peyrebrune au cours du XIIème siècle. En effet,  de nombreuses donations concédées à l’Abbaye de Bonnecombe sont enregistrées dans son cartulaire. Leur puissance est confirmée dans les nombreux autres dons  faits aux monastères environnants. A la fin du XIIème siècle, les Peyrebrune disparaissent des sources écrites.

Dans le contexte des relations vassaliques de l’époque, le Comte de Rodez, échangea ses droits sur la Seigneurie de Peyrebrune avec le représentant de la branche aînée des seigneurs de Panat, originaire du Vallon de Marcillac au début du XIIIème siècle. Ainsi, Archambault de Panat, nouveau maître de Peyrebrune, lui prête hommage dès 1238 et par la suite toute sa descendance.

Cette quiétude devient relative lorsque le siècle suivant le Rouergue passe aux mains des Anglais après le Traité de Brétigny. Le Rouergue est alors dirigé par le fils du Roi Edouard III, le Prince de Galles, dit le Prince Noir. La région subit pendant des années ses nombreuses exactions. La tradition orale relate le fait que ce dernier aurait séjourné à la Tour de Peyrebrune et y aurait caché ses butins récoltés lors de ses diverses campagnes (Légende du veau d’or). Pendant des siècles, les familles seigneuriales vont se succéder à la tête de Peyrebrune. En 1428, les Lévis remplacent les Panat. Cependant, il semble qu’à cette époque, les seigneurs du lieu aient déserté la tour pour demeurer à Villefranche-de-Panat dans une véritable demeure au centre de la nouvelle bastide. Ensuite, viennent les Castelpers. Convertis au protestantisme, Jean III de Castelpers, son frère, les seigneurs de La Vacaresse et des Hèbles s’illustrent comme chefs du  parti Calviniste languedocien. Ils participent ainsi aux nombreux combats les opposant aux Catholiques. Ces derniers subissent d’ailleurs un revers à la Croix des Meurtriers en 1586 près d’Alrance. La destruction de Peyrebrune est due à cet engagement des seigneurs dans les Guerres de Religions. En effet, Richelieu la fait démanteler en 1630. Laissée à l’abandon, elle subit la détérioration du temps. Paradoxalement, Peyrebrune reste le siège administratif du coin. A la Révolution, elle est vendue et devient le chef lieu d’une commune couvrant le territoire actuel d’Alrance et de Villefranche-de-Panat et ce jusqu’en 1843.  A la fin du XIXème, la tour est en piteux état. Il faut attendre l’intervention des frères Lamouroux, curés d’Alrance, pour qu’une restauration soit engagée. En 1897, l’un des deux fait construire la chapelle extérieure, l’escalier et la terrasse mais surtout il fait installer la statue de la Vierge au sommet de la Tour. Il fait instaurer un pèlerinage le dernier week end d’août qui aujourd’hui encore rassemble de nombreux fidèles.C’est en 1999, que la tour est rachetée par la commune d’Alrance au Comité paroissial et à nouveau mise en valeur par le travail des architectes des Bâtiments de France.

Séparés depuis la fin du XIXème siècle, les deux bourgs ont à nouveau lié leur destin avec la construction du lac et de son barrage dans les années 50. Villefranche-de-Panat, ancienne bastide est devenue dès lors une commune touristique avec tout l’intérêt que cela représente. Pour preuve, durant l’été,  sa population  n’est pas loin de quintupler ! Le tourisme est devenu un des trois éléments essentiels de la structure économique communale. Il a contribué à la vie de la cité panatoise au même titre que l’agriculture et l’artisanat.  Les visiteurs fraîchement arrivés y chercheront un certain temps l’église qui d’ordinaire trône au centre du bourg. Mais chose étrange ou aléas de l’histoire, c’est le hameau de La Besse distant d’un kilomètre, qui en est l’heureux propriétaire. Seules traces d’une occupation très ancienne, la commune possède quelques exemplaires de dolmens trônant encore dans les champs environnant (Dolmens Saint Louis et de Bétouille).Quant au destin d’Alrance, avec qui elle formait jusqu’au siècle dernier une seule et même commune, reste liée à sa voisine par le lac dont elle possède la partie nord. Elle compte également une centrale EDF qui reçoit par une conduite forcée les eaux du lac de Pareloup. Ayant subi l’exode rural comme un grand nombre de communes françaises, Alrance profite de l’élan touristique également pour retrouver un nouvel essor.


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